
L’offensive des Écoles Normales d’Instituteurs
Dans le cadre de la Stratégie Nationale de Développement, la 5e édition du Conseil de Direction Commun des Ecoles Normales d’Instituteurs ouverte le 27 juillet dernier à Yaoundé donne à comprendre la redynamisation des Écoles Normales du Cameroun.
La Cameroun Baptist Convention Resource Center de Mvan a servi de cadre au conseil de direction commun des écoles normales d’instituteurs. Ce Conseil s’est tenu du 27 au 28 juillet 2021 sous la présidence de Fabien Nkot, Secrétaire Général du Ministère des Enseignements Secondaires, représentant du Pr Nalova Lyonga. Organisée sous le thème « la formation des enseignants de qualité dans les écoles normales d’instituteurs dans la perspective de la stratégie nationale de développement 2020-2030 au regard du chômage, des crises sociales et des violences en milieu scolaire », cette 5ème édition Conseil de Direction Commun des Écoles Normales d’Instituteurs visait à redynamiser les écoles normales pour garantir une formation des ressources humaines de qualité, afin de conduire efficacement les activités d’enseignement aussi bien en temps normal qu’en situation de crise ou d’urgence.
Déroulé en exposé, l’état des lieux de ces écoles révèle plusieurs facteurs problématiques à l’éclosion de ces dernières. Nous citons alors la non intégration de différentes cohortes d’instituteurs formés, l’emploi des enseignants non qualifiés par les promoteurs d’établissements privés et le traitement salarial dérisoire des instituteurs. La conséquence immédiate de cette situation est l’absence de motivation pour certains candidats brillants à solliciter leur admission dans ces institutions. Le Pr Nalova Lyonga, par la voix du Secrétaire Général du Ministère des Enseignements Secondaires a tenu à « réfléchir sur la trajectoire des écoles normales de formation des instituteurs dans la perspective de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement. L’objectif est donc de voir comment est ce que les Écoles Normales d’Instituteurs peuvent être impactées dans leur fonctionnement par la dite stratégie ». Il renchérit en disant : « cette même stratégie envisage qu’on puisse mettre l’accent sur le capital humain et nous sommes entrain de voir comment arrimer le fonctionnement de nos ENIEG et ENIET à cela, afin que notre pays atteigne les objectifs visés ».
Les travaux en atelier nécessairement organisés permettront d’affiner les bases d’organisation, de fonctionnement, de gestion et de développement de ces structures de formation des formateurs.
Lydie AZO’O, Cadre CELCOM